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Disques

You Don’t Need Darkness to do What you Think is Right – New Geographic Music

V/A – You Don’t Need Darkness to do What you Think is Right – New Geographic Music
(Geographic/Domino Polystar/Trattoria)

V/A GEOGRAPHIC - You Don't Need Darkness to do What you Think is Right - New Geographic Music Il y a des gens, comme Stephen McRobbie, qui devraient inspirer un immense respect à tous ceux qui se sentent un peu concernés par l’histoire de la Pop, par son passé et par son avenir. En débarquant en 1982 sur la scène musicale écossaise, il a commencé une carrière musicale sans faute, parfois sous les feux de la rampe (c’est la tête pensante des Pastels), parfois en tant que découvreur de talents puisqu’il a créé, dans les années 80, le label 53rd and 3rd (qui a quand même signé les Soup Dragons ou les BMX Bandits, excusez du peu…). Depuis vingt ans, inspiré par une passion toujours égale, ses idées, ses productions, ses amis, sa musique, évoluent sans jamais vieillir. Le nouveau né du dévouement à la Pop de Stephen Pastel et Katrina Mitchell s’appelle Geographic. C’est un label, division de Domino, qui a sorti plusieurs albums de groupes aux noms bizarres (Maher Shalal Hash Baz, Future Pilot Aka) et qui semble s’être fixé comme objectif de défricher une scène musicale inventive aux quatre coins du globe. Aujourd’hui sort une compilation, hélas en import japonais exclusivement (du moins pour le moment), splendide et généreuse introduction à un monde différent, à une Pop rafraîchissante, véritable « Best Of Geographic ».
On peut entrer dans ce monde nouveau par la grande porte en identifiant les judicieuses collaborations des Pastels avec des amis qui partagent un même goût pour l’ampleur et l’ouverture d’esprit : Future Pilot Aka (leur Remember Fun est peut-être le sommet de cette compilation), la famille Reid (les deux frères ont rejoint leur sœur dans le charmant groupe Sister Vanilla), Bill Wells ou même Kevin Shields qui signe ici l’épilogue de la compilation. Mais on doit surtout se laisser porter par la grâce de compositions signées par des inconnus ou des pas-assez-connus-mais-qui-mériteraient-de-l’être. Leurs morceaux tranchent par leur ouverture, sortent de l’ordinaire tout en présentant un bon nombre de points communs : la douceur des mélodies, l’utilisation de drôles d’instruments pour faire de drôles de sons, le cosmopolitisme, de légères imperfections, quelques touches d’electronica, une aptitude à la synthèse de vingt années de Pop, et par dessus tout une grosse (très grosse) dose de talent. Stephen Pastel ne s’en cache pas dans les notes de l’album : « With this project, we’ve reminded ourselves that the music we love is essentially always the same ». Cette musique puise en effet dans les mêmes obsessions. Et on a envie d’appliquer à l’ensemble de ce chef d’œuvre collectif ce que Stephen Pastel dit du morceau de National Park : « This sounds like an autumn Scottish night ; surrounded by fir trees and gazing into a flickering fire ».

Stéphane

THE PASTELS – Intro / Everybody is a Star
INTERNATIONAL AIRPORT – Cordial Arrest
FUTURE PILOT AKA – Remember Fun (Like We Was Young)
BILL WELLS OCTET – Wiltz
MAHER SHALAL HASH BAZ – Stone in the River
SISTER VANILLA – Pastel Blue
DIRECTORSOUND – Theme From Hythe Hill
TELSTAR PONIES – Farewell, Farewell
PEDRO – Amber
BARBARA MORGENSTERN – Kleiner Ausschnitt
EMPRESS – Known For Years
APPENDIX OUT – The Language in Things
NATIONAL PARK – No More Rides
PLINTH – Bracken
KEVIN SHIELDS – Outro

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