Loading...
disques

Astrobastard – Interview

 

ASTROBASTARD – Partie 1

Depuis maintenant 3 ans, un trio de dangereux aliens anonymes sème la terreur sur la planète hip hop à coup de mixtapes aux sonorités d’outre-espace. Pour une fois débarqués de leur site web et réunis en chair et en os, ils ont pu s’entretenir avec nous de leurs mixtapes, de leur site et des embrouilles sur les forums web, et même de leur véritable identité dans la vraie vie.

Les Astro Bastards, c’est qui, c’est quoi, et est-ce que c’est secret défense ?

Ice-O-Lator: les Astro Bastards c’est nous trois. Moi déjà c’est Ice-O-Lator, à côté c’est Frank White, qui n’est pas trop un habitué d’Internet, et Dirt’Wolf, le créateur du truc. Celui qui a amené le site, l’idée, tout ça…

C’est toi le webmaster du site ?

Dirt’Wolf: oui.

C’est toi qui trouves les noms à la con ?

I: oui (rires), tous les interludes, tout ça, c’est lui.

Astro Bastards. C’est né sur le site web ? Ca existait avant ?

D: je voulais lancer une sorte de site où on mettrait un peu de tout, contenu multimédia, avec du rap, et faire ça avec des potes autour de nous. J’ai essayé de trouver un truc qui serait un peu marrant, alors j’ai pensé à quelque chose qu’on kiffait depuis longtemps. On a toujours été dans les trucs SF, tout ça, quand on était petit. On a pris cette image là, ça nous colle bien, c’est un peu gogol. On est parti sur ça. Le site, à l’origine, était plus axé grafs. Après j’ai commencé à faire des petites chroniques, à deux balles parce que je ne suis pas chroniqueur. Et puis après, comme on écoutait des raps un peu spé qu’on voulait faire découvrir aux gens, on s’est dit « eh bien voilà, pourquoi ne pas faire une mixtape ? ». On en avait déjà fait quelques unes. On s’est dit « autant faire ça sous un autre nom qui ne mette pas forcément quelqu’un en avant », plus un groupe.

C’est un peu thématique les mixtapes Astro Bastards.

D: thématique ? Oui. On a essayé de mettre en avant un univers, dans une continuité. Mais je ne sais pas si les gens captent ou pas.

Et le rapport avec Audiomicid ?

D(faussement naïf) : j’ai cru entendre un nom là… Bon, maintenant tout le monde le sait.

On a le droit d’en parler dans l’interview ?

D: oui.

Tu fais partie d’Audiomicid.

D: moi non.

I: en fait, il n’y a que moi qui y suis associé. Voilà.

Tu n’es pas DJ (à Dirt’ Wolf, toujours) ?

D: non, je ne suis pas DJ. Ce sont les deux autres. Moi, je m’occupe plutôt de l’artwork, du concept.

Frank White: et du tracklisting aussi. Il nous trouve pas mal de groupes pas trop connus.

C’était une des questions. Vous les trouvez comment tous ces trucs inconnus ?

D: ça dépend. Sur la première cassette, j’ai beaucoup cherché sur des trucs comme Napster. On a essayé de trouver un maximum de trucs en disque dans ce qui existait. Et ce qui n’existait pas, on l’a posé en MP3.

Le « Have it » de 12 Majestik par exemple. On les a connus grâce à votre mixtape, on les a contactés et maintenant ils vont nous envoyer l’album.

D: il m’a contacté aussi, pour me dire que si on mettait son morceau, il fallait au moins lui envoyer une cassette. Et en même temps ça lui faisait plaisir, le mec a kiffé. Il m’a dit « j’ai été super surpris de me retrouver avec des mecs comme El-P et tout ça ». Le morceau, je l’avais trouvé sur mp3.com.

Suit un échange un peu décousu sur les travaux de 12 Majestik

En fait vous vous partagez les rôles. Il y en a un qui fait la sélection et les autres le mix ou c’est moins tranché ?

I: déjà, pour tout ce qui est graphisme, c’est Dirt’Wolf qui s’en occupe. Et pour les phrases, les interludes. Il envoie aussi pas mal de morceaux. Après, on choisit l’ordre des morceaux. Et je pose le truc final, s’il y a des scratches à rajouter, tout ça. La partie technique c’est plutôt nous deux.

[suite]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *