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Concerts

Patrick Wolf – Paris, Nouveau Casino, 9/10/2009

PATRICK WOLF – Paris, Nouveau Casino, 9/10/2009

Deuxième date française de Patrick Wolf cette année, après son passage à Rock En Seine en août dernier. Visiblement heureux d’être là, le jeune Anglais réaffirme la relation spéciale qui l’unit à la capitale : "Paris changed my life you know, totally". Souriant, affable et communicatif, ce qui, le concernant, est loin d’être une règle, il déboule sur la scène d’un Nouveau Casino acquis à sa cause, par ailleurs composé en nombre d’anglophones apparemment très fans, dans un costard très XIXe siècle et à la finition, hum, particulièrement imaginative au niveau de l’entrejambe.

Patrick Wolf

Accompagné d’une violoniste, d’un contrebassiste, d’un batteur et d’un homme aux machines, Patrick Wolf passe en revue son dernier album ("The Bachelor", "Hard Times", "The Sun is Often Out"), joue quelques hits maison tels que "Tristan", "Bluebells" ou "The Magic Position" et offre même à l’audience deux titres qu’il ne joue que rarement : "Pigeon Song" et "Paris", de circonstance, tous deux issus de son premier album, "Lycanthropy". Même les deux pistes les plus dispensables du nouvel LP, "Battle" et "Vulture", prennent en live une tournure beaucoup plus séduisante, le chanteur faisant chanter un type sur scène pendant le refrain de la première. Tour à tour à la gratte ou au violon, Wolf confirme sur scène ce que le disque indiquait : plus mature, sûr de sa force et, il est vrai, armé de meilleures chansons qu’auparavant, il exécute parfaitement son répertoire, parvenant sans souci apparent à faire cohabiter son acoustique des instruments à cordes et parties électroniques. S’il débute le concert tout timide, l’ambiance chaleureuse, presque intime, du lieu semble rapidement le libérer, au point de le pousser à se changer en backstage en plein concert, d’abord dans une tenue toge romaine et moule burnes digne d’Of Montreal puis en une autre, hérissée de piquants (!).

Patrick Wolf

Le public applaudit, Wolf sourit et remercie. Pas de problème de micro ou de retour ni d’engueulades musclées comme il y a quelques semaines en Allemagne. Il était agréable d’être de sortie ce 9 octobre 2009.

Lauriane Gérard et Gaëtan Flacelière
Photos par Lauriane Gérard
Merci à Julien Deverre

A lire également, sur Patrick Wolf :
la chronique de « The Bachelor » (2009)
la chronique de « Wind in the Wires » (2005)

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