Point final en cinq grosses cartouches : le chant du cygne noir de Mendelson, en espérant que ce vilain petit canard du rock français de Pascal Bouaziz n’en ait pas vraiment fini avec l’art enregistré.
Marc Melià – Veus
On avait adoré se fondre dans ses compositions de mathématiques modernes (« Songs for Prophet »), on constate cette fois qu’il sait aussi donner vie à des créatures musicales attachantes, des mini formes de vie éphémères et s’impose comme l’un de nos compagnons de route de prédilection, dont on suit avec délectation chaque nouvelle borne.
Silvain Vanot et Pierre-Yves Macé – Phonotopies
Field recordings, improvisations et mise en sons pour un album bipolaire intime d’amoureux de paname.
Sleater-Kinney – Path of Wellness
Après la cure de jouvence, Sleater-Kinney se refait une beauté sans fards et met son âge en valeur sans tricherie ni botox. La maturité a du bon car l’expérience prime, surtout doublée de coups de folie liés à la pente descendante de la vie.
Don Nino – A Beautiful Cloud
Album « en plein air » comme disait Murat, « A Beautiful Cloud » est certes un instantané de confinement mais aussi et surtout un fort bel album de Don Nino, à peine plus direct, à peine moins riche, dans lequel on retrouve tout ce concentré d’une certaine idée de la musique, vraiment indépendante.
Michel Henritzi (Micro Japon) : « Ce qui pourrait définir l’esthétique Onkyo, c’est sa relation au temps, son détachement de l’évènement, laissant chaque son définir l’espace de l’écoute »
Michel Henritzi (au sujet de son livre Micro Japon paru chez Lenka Lente) : « Ce qui pourrait définir l’esthétique Onkyo, c’est sa relation au temps, son détachement de l’évènement, laissant chaque son définir l’espace de l’écoute. »
Eggstone (+ Mommyheads), scène Galejan, parc de Skansen, Stockholm, 28 août 2021
Résurrection scénique d’Eggstone, séminal groupe indie suédois, près de 25 ans après les (hauts) faits. Compte-rendu du concert de Stockholm et petit rappel.
David Lafore – La Tête contre le mur
Contes de la folie ordinaire et récits schizophrènes. De quoi se taper la tête contre les murs de bonheur.
Kings Of Convenience – Peace or Love
À l’heure de la maturité, du duo, des couples, les Kings Of Convenience œuvrant toujours dans leur folk ouatée et gorgée de soleils (Scandinaves, Brésiliens, Méditerranéens), découvrent des accords fissurés, des désunions. C’est l’heure des choix.
The Mountain Goats – Dark in Here
Avec Dark in Here, face obscure de Getting Into Knives, The Mountain Goats se la joue sauvageons de studio.










