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Krgovich – Ducks

Krgovich, coureur de fond du songwriting, reprise son petit cœur déchiré et reprend ses haillons musicaux en mode 4 pistes, mais en version haute couture punk. On traquera les interventions des percussions simples mais travaillées ou des rehauts de claviers qui viennent faire la jointure sur des compositions alliant spontanéité et grands savoir-faire. Krgovich a toujours la classe même derrière sa tondeuse.

Sigh Of Relief – Lifespan

Bubba Kadane, hors de la machine de luxe slow core The New Year, continue de nous envoyer ses cartes postales électro-acoustiques, hors du temps, hors chansons, et aussi cinématographiques qu’inspirées par la musique indienne voire les poèmes musicaux de Richard Strauss. Toute ressemblance avec Jim O’Rourke, emprisonné dans sa Steamroom, n’est absolument pas fortuite… C’est dire si c’est bon.

Orval Carlos Sibelius – Territoires de l’inquiétude

Tremblez français, l’Orval nouveau est tiré et il faut le boire. Amer et sucré, acide et velouté, un disque générationnel comme on le souhaite : évident, torturé et joyeux jusqu’à la nausée. De quoi donner envie au fan barbu et bedonnant des Beatles et de Nirvana d’étrangler ses parents retraités en goguette pendant que Macron et ses petits potes détricotent le système social les doigts dans le nez.

Tomas Hallonsten – Monolog

Point de soliloques pour Tomas Hallonsten mais des dialogues chauds-froids entre ses envies diverses de claviers.  Pris en sandwich entre chaleur et soul africaine d’un côté, et froideurs motoriks d’Allemagne de l’ouest de l’autre : l’easy cheesy de la pop la plus moelleuse. Un met plus digest qu’il n’y paraît, une véritable slow-food for the soul.